Après un périple d’initiation aux débats artistiques occidentaux dans les années 50 et notamment ceux de l’Ecole de Paris, Jilali Gharbaoui a développé une approche picturale abstraite en rupture critique avec l’art figuratif.
« J’insiste donc sur le fait que le Maroc a connu l’abstraction en peinture avec moi, puis avec Cherkaoui après moi… » disait Jilali Gharbaoui en 1956 lors de l’exposition Dessin-Peinture-Sculpture à Rabat.
Marqué par une enfance difficile, Gharbaoui a fait de son art l’expression de ses angoisses et de ses douleurs en se projetant dans une quête spirituelle et mystique canalisée par la recherche inlassable de la lumière.
Le parcours de l’exposition réunit plus de 70 œuvres qui retracent une carrière prolifique qui puise ses racines dans l’ambiance artistique des années 50 et 60. Premier lauréat marocain de l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, il crée ses premiers tableaux gestuels abstraits, prend part à des biennales et nourrit sa création d’artistes européens.
“Gharbaoui. L’envol des racines” coïncide avec le cinquantenaire de la disparition de l’artiste et est le fruit d’une collaboration institutionnelle entre la Fondation Nationale des musées, la Fondation Al Mada et le Groupe Attijariwafa bank.
Les œuvres présentées sont issues de la collection de la Fondation Al Mada et de la Fondation Attijariwafa bank partenaire de l’exposition Jilali Gharbaoui.
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